poules ferme de bazars


Nos poulettes

Pour l'instant, nous les nourrissons avec un mélange de céréales bio, en attendant d'en cultiver nous même plus tard. Nous complétons donc avec ce qui reste du tri du blé et, bien sûr en été, les restes du jardin.

Deux poulaillers 5 étoiles qu’on a construit pour elles et trois parc de 2500 m² chacun avec une partie boisée sont bien le minimum pour un élevage de moins de 200 poules. Sans parler du jadin qu’elles nettoient en hiver.

Le Potager

   Avant de nous installer, nous avions posé la question de l’eau en tête des critères pour choisir une ferme. Ici, c’est la source du Flancou qui se trouve juste en face et qui n’a pour l’instant jamais tari. Nous avons donc installé une pompes dans le ruisseau qui coule chez le voisins (en échange de pain), et l’avons reliée à un système de goutte à goutte pour irriguer le potager.

   Exclusivement vivrier, celui-ci nous permet d’être autonomes en légumes au moins l’été. Un jardin d’hivers serait envisageable mais plus compliqué à mettre en place.

   Nous utilisons notre paille, même si c’est quand même moins efficace que le glyphosate. Nous commençons à être autonomes en fumier grâce aux poules et au brebis, ce qui est un vrai luxe. En effet, le fumier bio est difficile à trouver et souvent assez cher. C’est d’ailleurs pourquoi le label AB autorise le fumier de bêtes non bio.

   Pour nous, le jardin est un complément et il s’agit d’y aller progressivement, quitte à ne pas cultiver tout ce qu’on voudrait dans un premier temps. Mais l’objectif est clairement de tendre vers le plus d’autonomie alimentaire, en légumes, œufs, viandes, etc.


Les deux poulaillers permettent d’éviter le parasitisme et la séparation des parcs leur permet d’être à l’herbe tout au long de l’année. Là encore, nous allons plus loin que ce qui est exigé par le bio. Un élevage en plein air ne signifie pas nécessairement que les poules soient à l’herbe, mais seulement qu’elles ont accès à l’extérieur, quitte à ce que ce soit une champ de ruine, stérile à force d’être piétiné, retourné, picoré.


Les brebis

Le cheptel : deux mères, deux agnelles d’un an et 5 petites de cet hiver.

Elles sont toute l’année dehors, et alternent les parcs avec les poules.

Nous n’avons que des races à viandes,  pas de laitière car c’est beaucoup plus astreignant. Pour l’instant, les brebis sont justes là pour entretenir le terrain et garnir nos assiettes.

Dans le mouton tout est bon : élevés, abattus et dégustés à la ferme... même la laine est tannée.

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jerome laronze