Pourquoi nombre des 462 000 agriculteurs, dont un quart vit sous le seuil de pauvreté, n’arrive pas à vivre décemment de leurs productions destinées aux 67 millions de consommateurs français et à l’exportation ? Du champs jusqu’à l’assiette, comment se répartit la valeur économique créée par les filières agro-alimentaires ? Une étude réalisée par le Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne, pour le compte de l’Ademe, et consacrée aux impacts socio-économiques d’une alimentation plus durable en France, y répond. Cette étude met en évidence le poids écrasant de la grande distribution - hypermarchés, supermarchés et supérettes. C’est là que les Français se rendent en majorité pour s’acheter à manger. Alors que le secteur engrangeait 10 % des dépenses alimentaires en 1960, il en absorbe 60 % aujourd’hui
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