Pour tout un tas de raisons, dues à nos
envies, à nos expériences et à nos réflexions. On nous a
trop rabâché que l’individu et la société étaient
distincts, voire opposés. Nous pensons le contraire. C’est
dans notre relation avec les autres que nous nous
construisons comme personne singulière. Et la société
n’est pas la somme d’individus atomisés : chacun
d’entre nous se construit et s’épanouit dans ses relations
avec les autres. Alors, autant choisir ces autres avec qui
on vit et travaille et autant que ces relations soient les
moins hiérarchisées possible.
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Aussi, on nous a trop rabâché, que la
liberté de chacun s’arrêtait là où commençait celle de
l’autre. Ce n’est pas faux, mais pas suffisant. Nous
pensons que la liberté de chacun se construit avec
l’autre. Toutes les luttes pour les libertés individuelles
et collectives, toutes les avancées en ce sens ont été
rendues possibles parce qu’elles étaient collectives. Et
ce qui est vrai à grande échelle l’est aussi à notre
niveau : être plusieurs sur la ferme nous permet de faire
autre chose que cravacher toute la journée ou toute
l’année, de multiplier les tâches, ça nous permet aussi de
compter sur les compétences des uns et des autres, sur
l’intelligence collective, de nous sentir en sécurité car
solidaires, d’être plus forts face au grand méchant
loup... |
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